1823
LETTRE de la Nouvelle Orléans Etats Unis Amérique
pour Dupuch armateur négociant à Bordeaux
impliqué dans le commerce triangulaire - traite négrière
DESCRIPTION
ANNEE 1823
FORMAT in quarto
FEUILLE DOUBLE
TEXTE IMPRIME ET PARTIE MANUSCRITE AVEC SIGNATURES
MARQUE POSTALE « COLONIES
PAR BORDEAUX »
DOCUMENT EN BONNE CONDITION ET TRES FRAIS
LETTRE DE LA NOUVELLE ORLEANS ETATS UNIQUES AMERIQUE
COMMERCE NEGOCE NAVIGATION
IL EST QUESTION DU COURS DU COTON
ET « des circonstances actuelles sont bien défavorables.../... »
LETTRE D AFFAIRES
LETTRE ADRESSEE A MR JEAN BAPTISTE DUPUCH NEGOCIANT ARMATEUR à BORDEAUX
VOIR SCANS
VOIR HISTORIQUE
1/ SUR Tuyés signataire négociant Nouvelle Orléans
2/ SUR Dupuch armateur Bordeaux
1/ HISTORIQUE SUR P.J. Tuyés
SOURCES
https://gw.geneanet.org/larry1941?n=tuyes&oc=&p=pierre+jules
Pierre Jules Tuyes
Né en 1798 - Bordeaux, Gironde, Aquitaine, France
Décédé le 23 juillet 1873 - New Orleans, Orleans, Louisiana, à l'âge de 75 ans
2/HISTORIQUE sur Dupuch Bordeaux
ARMATEUR impliqué dans la traite négriere
SOURCES
https://francearchives.fr/findingaid/fb4cc5e017d3d4a8f739232a62f3591b8f68eddf
EXTRAIT
Le fonds Dupuch a été acquis par les Archives Départementales de la Gironde en 1996, y parvenant sous la forme de treize grands cartons dans lesquels régnait le plus grand désordre. Présenté primitivement comme un fonds de courtier d'assurances (alors que Barthélémy Dupuch n'apparaît dans aucune des listes de courtiers dressées par la Chambre de Commerce de Bordeaux, et qu'il ne semble s'être livré à cette activité qu'un temps très bref, autour de 1820), il s'est révélé bien plus diversifié et a généré d'heureuses découvertes. Ses bornes chronologiques laissent mesurer l'ampleur de l'ensemble, puisque les premiers documents identifiés portent la date de 1792, époque où Barthélémy Dupuch fonde vraisemblablement sa première maison de commerce, et les derniers celle de 1852, date du décès de sa veuve. Ce fonds représente donc un témoignage d'un grand intérêt sur le négoce bordelais depuis la Révolution Française jusqu'à l'avènement du Second Empire, et sur la vie particulièrement riche d'un homme dont nous détaillerons plus bas la double carrière. Une évidence s'impose cependant : le fonds n'est pas parvenu aux Archives Départementales dans son intégralité. Il est apparu peu à peu, au cours du classement, des lacunes très nettes. La période de la Révolution, et surtout celle de l'Empire, est particulièrement bien conservée. Elle correspond en fait à deux époques très distinctes dans l'existence de Barthélémy Dupuch. La première, pour laquelle nous ne possédons pas de pièce antérieure au mois de juin 1792, celle où il se trouve associé à un autre négociant nommé Jean Lacoste sous la raison Dupuch & Lacoste ; la seconde, à partir de 1800, celle où il se sépare de Lacoste pour faire cavalier seul, une séparation qui eut lieu à son instigation. Le trait commun à ces deux séquences est le commerce des matières résineuses. Encore constate-t-on qu'il prend une plus grande envergure lorsque Barthélémy Dupuch s'installe à son propre compte.
EXTRAIT 2
Le trait commun à ces deux séquences est le commerce des matières résineuses. Encore constate-t-on qu'il prend une plus grande envergure lorsque Barthélémy Dupuch s'installe à son propre compte. Les débuts de la Restauration nous sont bien connus également. Il s'agit là d'une période transitoire, au cours de laquelle Dupuch modifie radicalement son orientation commerciale, pour se consacrer désormais au grand négoce, quoiqu'on ait trace d'une tentative antérieure, réalisée lors de la rémission des années 1802-1803, avec l'expédition peu fructueuse du navire "Le César". Plusieurs étapes se distinguent, puisqu'il commence, bien que le trafic de Bordeaux avec les Caraïbes ait quelque peu décru avec la perte de la colonie de Saint-Domingue, par les traditionnelles îles antillaises productrices de sucre et de café, ce qui lui fournit l'occasion de se livrer de manière avérée au commerce triangulaire, avant d'entreprendre, en 1818, la route des Indes, où il commerce poivre, girofle, et surtout indigo, avec encore l'étape de la côte d'Afrique, mais, cette fois, pour la gomme du Sénégal. Ici intervient la lacune la plus conséquente du fonds. Effectivement, si les documents abondent jusqu'en l'année 1824 inclusivement, ils s'évanouissent ensuite pour ne réapparaître seulement que vers 1836