autographe de Raoul FOLLEREAU, né à Nevers le 17 août 1903 et mort à Paris le 6 décembre 1977, est un écrivain et journaliste français, créateur de la journée mondiale de lutte contre la lèpre et fondateur de l’œuvre connue aujourd’hui en France sous le nom de Fondation Raoul-Follereau, qui lutte contre la lèpre et la pauvreté et promeut l’accès à l’éducation.
Raoul Follereau naît le 17 août 1903 à Nevers. Il est le deuxième enfant d'une famille de trois : son frère Georges est de trois ans son aîné et Suzanne, sa petite sœur, de six ans sa cadette. Son père, Émile Follereau, dirige un établissement de construction métallique qu'il a créé et sa femme lui apporte une aide pour la gestion de l'entreprise. En 1917, Raoul Follereau apprend la mort de son père tué à la guerre, en Champagne. Pour faire vivre sa famille, il travaille dans la journée à l'usine familiale et le soir il étudie avec un prêtre pour préparer son baccalauréat. Il passe la première partie de son baccalauréat en 1919. En octobre de la même année, il réintègre l'école dans l'institution des Frères des Ecoles Chrétiennes. Raoul Follereau et Madeleine Boudou se rencontrent en 1917 en vendant des bleuets au profit des blessés de guerre. En 1918, à quinze ans, au cinéma Majestic de Nevers, Raoul Follereau prononce un discours lors d'une cérémonie à la mémoire des victimes de guerre. Il y exprime la devise : « Vivre, c'est aider les autres à vivre [...] être heureux, c'est faire des heureux». Raoul Follereau publie, en 1920, à dix-sept ans, son premier ouvrage, Le Livre d’amour. Après la guerre, à vingt ans, il obtient deux licences en philosophie et en droit à la Sorbonne. En 1924, Raoul Follereau part à Bonn, en Allemagne, pour son service militaire. Le 22 juin de l'année suivante, à sa démobilisation, il épouse Madeleine Boudou à Nevers. Au cours de leur voyage de noces, Raoul Follereau rencontre Gabriele d'Annunzio. Raoul Follereau commence une carrière d'avocat qu'il abandonne pour celle de journaliste puis devient secrétaire de rédaction au journal L'Intransigeant. Raoul Follereau crée la Ligue de l’Union Latine en 1927, avec Michel Rameaud et Monseigneur Ducaux-Bourget. Selon Jean-François Six, elle est « destinée à défendre la civilisation chrétienne contre tous les paganismes et toutes les barbaries », et elle s'inscrit « dans le courant de Maurras et de l'Action française ». Selon l'Annuaire général des lettres, son but est d'« unir et fédérer les élites latines pour la défense et la gloire de leur civilisation ». Déjà en 1920, quand Raoul Follereau avait publié son premier ouvrage, il avait créé la Jeune Académie, destinée à faire connaître de jeunes auteurs ou poètes de son âge en les publiant dans Les Éditions de la Jeune Académie, ou aidant à les faire publier. Continuant sur cette lancée, en cinq ans plus de 150 volumes de 100 auteurs seront publiés par l’intermédiaire du journal mensuel de la ligue, L’Œuvre latine dont le premier numéro parait en 1928. Et c'est plus de 300 auteurs ou interprètes de théâtre qui seront révélés. Au travers de la Ligue, Raoul Follereau développe une activité culturelle faite de conférences, de concerts, d’exposés qui va lui permettre de forger une doctrine qu’il expose lors d'une conférence à la Sorbonne en 1930. Il y expose toutes les valeurs qu’il pense représenter sa civilisation. Il met en avant les études classiques, il crée l’Institut de l’Union Latine pour favoriser les développements des études gréco-latines qu’il voudrait indispensable dans la formation car il pense qu’elles apportent une réelle formation pour les individus et la société qu’ils composent : « la latinité est héritière et continuatrice des civilisations antiques » déclare-t-il. En 1930, en compagnie de son épouse, il traverse la cordillère des Andes dans un avion de l’Aéropostale piloté par Jean Mermoz alors qu’il promeut la culture française en Amérique du Sud. Il s’investit alors dans la culture en créant ou en aidant à créer des bibliothèques en Amérique latine avec le patronage du ministre de l’Instruction publique. Il crée L’Œuvre du livre français à l’étranger et pour cette opération, il lève des fonds afin d’envoyer dans ces pays des livres français. Dès novembre 1931, il est fier de la création de trente-deux bibliothèques publiques et gratuites regroupant plus de 25 000 volumes « dignes de la France et soigneusement sélectionnés quant à leur valeur et à leur moralité». Pierre Guillaume écrit, à propos de la Ligue de l’Union Latine : « Raoul Follereau fut aussi un témoin très engagé dans l’histoire intellectuelle et politique de son temps. C’est en maurrassien convaincu qu’il crée avant la guerre la Ligue de l’Union latine, dont le mensuel exprime une sympathie sans ambiguïté pour le Portugal de Salazar, comme pour l’Italie de Mussolini » . En France, il œuvre à l'abrogation des lois de 1901 et de 1904 sur les congrégations religieuses. A Paris, il participe en février 1936 à la première réunion du Centre de documentation et de propagande ( qui "a pour mission de lutter contre la judéo-maçonnerie, le marxisme et tous les agents de l'Anti-France"), avec des militants antimaçons et antisémites tels Louis Darquier de Pellepoix et Henry Coston. Il y vitupère les « machinations maçonniques dans le drame de Marseille qui coûta la vie » au roi de Yougoslavie. La même année, il vante l'action et la personnalité de Benito Mussolini. En Algérie, ses conférences sont des occasions de rassemblement pour l’extrême-droite locale qui cherche à s’unifier au lendemain de la victoire du Front populaire aux élections législatives de 1936. Le Figaro du 3 septembre 1936 mentionne que Raoul Follereau a été reçu par le Prince de Piémont au camp de Montella, quartier général des grandes manœuvres de l’armée italienne. Dans le contexte du Front populaire et de la guerre d'Espagne Raoul Follereau participe, le 4 septembre 1936, à Bruxelles au Congrès de la Ligue pour la réforme de la Société des Nations organisé par la branche belge des CAUR - les Comitati d'Azione per l'Universalità di Roma. Dans les faits, c'est « la fine fleur de l'extrême-droite francophone » qui se rassemble à cette occasion afin de marquer son opposition au Rassemblement universel pour la paix. Il y demanda qu'une « union de tous les patriotes de tous les pays soit créée pour défendre contre toutes les anarchies rouges et leurs satellites la famille, la cité, la patrie, leur indépendance et leur honneur » et, deux mois plus tard, il prêche la « croisade des patries » contre « l'Internationale rouge, le bolchevisme envahisseur dont les menaces et les menées sont évidentes » et loue la valeur du patriotisme. Raoul Follereau accompagne l’enthousiasme pro-Franco des « amitiés latines » du maire d’Oran Gabriel Lambert en proposant « des voyages organisés depuis Paris en zone franquiste et [...] une collecte nationale pour la reconstruction des églises ». Une annonce parue dans Le Figaro du 19 avril 1938 indique que « la Ligue de l’Union Latine fera un don au cardinal Goma, primat d’Espagne, pour aider à la reconstruction des église mutilées . La Ligue lance une souscription : « Sur la terre héroïque de nos frères d'Espagne, l'âme universelle de la chrétienté fut menacée. (...) Il revenait à la France des croisades, à la France de Saint-Louis et de Jeanne d'Arc (...) d'aider à relever le premier clocher » À Vichy, en juillet-août r à relever le premier clocher ».1940, le président de la Ligue de l'Union Latine Raoul Follereau expose le « point de vue français » lors d'une réunion avec des diplomates sud-américains présidée par l'ambassadeur brésilien Luís Martins de Sousa Dantas. En 1940, Follereau est tout acquis aux thèses de la Révolution nationale (RN) et à la personne du Maréchal. Le mensuel de la Ligue de l’Union Latine se déplace de Paris à Lyon et change de nom pour s’intituler Paroles de France jusqu’à l’arrêt de la publication en 1944. Il va demeurer un catholique conservateur ; on le trouve président d'une séance lors du sixième congrès de l'Office international des œuvres de formation civique et d'action culturelle selon le droit naturel et chrétien (avatar de la Cité catholique de Jean Ousset), en 1969 à Lausanne..
L´autographe est sur la première page de son livre : "Une Bataille pas comme les autres" 1964
Le Colonel Rémy de son vrai nom
Gilbert Renault, né le 6 août 1904 à Vannes (Mobihan) et mort le 29 juillet 1984 à Guingamp (Côtes du Nord
actuellement Côtes d´Armor), est l´un des résistants Français les plus connus durant la Seconde Guerre Mondiale. Il organise, développe et perfectionne le réseau de renseignements créé par Louis de la Bardonnie, réseau qui devient la Confrérie Notre Dame, un des plus importants réseaux de la zone occupée. Il est également connu sous différents autres pseudonymes comme « Raymond », « Jean-Luc », « Morin », « Watteau », « Roulier » et « Beauce ».
- Etat: En très bon état